L’histoire adaptée pour la scène
Etant données les contraintes de timing que subit tout spectacle, le scénario en devient naturellement très simplifié, allant à l’essentiel pour rester à la fois
compréhensif et néanmoins harmonieux.
Nous restons donc au « premier degré » de compréhension dont je parlais précédemment, c'est-à-dire un conte sans
arrière-pensée philosophique et encore moins religieuse. D’ailleurs, quand il s’agit de chorales d’enfants qui appartiennent à des confessions religieuses diverses, il deviendrait maladroit d’être
trop explicite sur les croyances qui sont ici mises en scène.
Mais l’esprit demeure : celui de la quête, de l’aventure, de sentiments ambigus, de conflits entre des dieux, des hommes, des
créatures maléfiques, magiques ou féériques, conflit finalement entre le bien et le mal, tout ce sans quoi un conte serait vide de sens.
Même si le conte musical est en théorie calqué sur le chapitrage du roman, sa réalisation complète n’est possible que dans une version
studio car les 17 chants correspondant aux 17 chapitres, articulés avec un peu de texte, durent en tout 1h20.
C’est le cas du CD enregistré en 2007 avec mes élèves et que vous pouvez écouter dans la rubrique "Le Conte musical". 1h20 de bonheur,
c’est vrai, mais infaisable en concert, tout simplement pour un problème de mémorisation.
En concert, l’histoire va donc non seulement être considérablement raccourcie mais elle doit aussi être adaptée en fonction des chants
sélectionnés parmi les 17. Cette question est développée dans la rubrique "monter le spectacle".
Enfin, en termes de spectacle, on constate dans cette même rubrique que deux conceptions sont possibles :
Le conte musical ET la comédie musicale.
Cette dernière formule est particulièrement appropriée puisqu’elle mêle chant choral et solos, duos, trios avec la danse et le théâtre, le tout agrémenté de
costumes et de décors en parfaite concordance avec l’univers féérique qui sous-tend toute l’histoire de La Fille d’Avalon !